De l'utilité du modèle HOS...
L'un des modèles importants de l'économie internationale est le modèle HOS (Heckscher - Ohlin - Samuelson). Il explique la spécialisation des pays par les dotations en facteurs de production. Il stipule plus précisément qu'un pays a intérêt à se spécialiser dans la fabrication du bien qui utilise intensivement le facteur (relativement) abondant du pays (pour quelques développement, cf. ici). Le capital est relativement abondant aux Etats-Unis, le travail relativement abondant au Mexique, logique que le premier pays se spécialise dans la fabrication des biens qui utilisent intensivement le capital, le Mexique se spécialisant dans la fabrication des biens qui utilisent intensivement le travail ; les deux pays s'échangeant ensuite les biens fabriqués (Logique mais démenti par Léontieff (d'où le paradoxe eponyme), qui montra que les Etats-Unis étaient spécialisés dans la fabrication de biens utilisant intensivement du travail. Paradoxe que l'on peut lever, si on distingue travail qualifié et travail non qualifié).
Bon, ce modèle souffre de plusieurs limites, je ne m'étends pas ; il explique notamment très mal le fait que les échanges internationaux concernent pour l'essentiel des pays aux dotations similaires. Si bien qu'en faire la grille de lecture de référence pour comprendre l'évolution actuelle des relations économiques internationales n'est pas très pertinent. Mais, et c'est là où je voulais en venir, il ne faut pas pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain : il explique plutôt bien, par exemple, la division du travail à l'échelle internationale qui a été opérée pour livrer aux consommateurs du café Starbucks (source ici) :
Le Brésil est premier producteur mondial de sucre ; Canada, Etats-Unis, Finlande et Suède sont les principaux producteurs et exportateurs de papier ; le café provient d'Amérique Centrale et d'Afrique de l'Est, etc... On se divise donc le travail entre tout ce "petit monde", et on va livrer ça aux consommateurs de la planète.
A ce sujet, on notera que la géographie de la demande est plutôt marquée, comme quoi on est encore loin d'une uniformisation des habitudes de consommation (Personnellement, je n'ai jamais bu de ce doux breuvage, j'attends le "retour d'expérience" des lecteurs de ce blog!).
[à noter d'autres infographies plutôt intéressantes sur le même site]
Bon, ce modèle souffre de plusieurs limites, je ne m'étends pas ; il explique notamment très mal le fait que les échanges internationaux concernent pour l'essentiel des pays aux dotations similaires. Si bien qu'en faire la grille de lecture de référence pour comprendre l'évolution actuelle des relations économiques internationales n'est pas très pertinent. Mais, et c'est là où je voulais en venir, il ne faut pas pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain : il explique plutôt bien, par exemple, la division du travail à l'échelle internationale qui a été opérée pour livrer aux consommateurs du café Starbucks (source ici) :

A ce sujet, on notera que la géographie de la demande est plutôt marquée, comme quoi on est encore loin d'une uniformisation des habitudes de consommation (Personnellement, je n'ai jamais bu de ce doux breuvage, j'attends le "retour d'expérience" des lecteurs de ce blog!).
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