Aubade
Les Echos publient aujourd'hui un article (payant) intitulé "Qui a peur du "syndrome Aubade" " rédigé par Pierre de Gasquet. Il renvoie à mon blog en reprenant un petit bout de mes propos "Calida est un groupe à contrôle familial, largement à l'abri de la dictature des marchés financiers".
Si des lecteurs des Echos viennent se perdre ici, quelques liens vers les billets consacrés au sujet :
* ici, sur le site de Sciences Humaines, billet général sur la question des licenciements boursiers, pour relativiser leur importance
* dans un premier billet sur ce blog, j'illustre le propos pour montrer que la fermeture d'Aubade ne correspond pas à un licenciement boursier
* dans un deuxième billet, je décrypte la stratégie industrielle de Calida
Dans son article, Pierre de Gasquet fini sur un renvoi au livre de Suzanne Berger (Made in Monde), en disant qu'elle a "démontré, exemples à l'appui, que la délocalisation n'est pas la seule issue possible et qu'une main d'oeuvre peu coûteuse n'est pas le seul critère de succès". Tout à fait d'accord, j'en ai parlé ici (billet sur les coûts cachés) et là (billet réorganisation vs. délocalisation). Et bien sûr, beaucoup plus longuement, dans les nouvelles géographies du capitalisme.
Bref, il faut faire des analyses au cas par cas pour se prononcer sur la rationalité des décisions prises et sur l'opportunité de délocaliser. Adopter une régle d'analyse du genre "toute délocalisation est mauvaise" est stupide. La proposition inverse également. En passant, n'oublions pas que ces délocalisations permettent le développement de pays qui en ont bien besoin. Simplement, il serait bon d'anticiper sur les mutations et d'accompagner certains mouvements, pour que l'effort d'adaptation ne repose pas que sur les salariés les moins qualifiés. Ce sera plus efficace que d'interdire les délocalisations...
Si des lecteurs des Echos viennent se perdre ici, quelques liens vers les billets consacrés au sujet :
* ici, sur le site de Sciences Humaines, billet général sur la question des licenciements boursiers, pour relativiser leur importance
* dans un premier billet sur ce blog, j'illustre le propos pour montrer que la fermeture d'Aubade ne correspond pas à un licenciement boursier
* dans un deuxième billet, je décrypte la stratégie industrielle de Calida
Dans son article, Pierre de Gasquet fini sur un renvoi au livre de Suzanne Berger (Made in Monde), en disant qu'elle a "démontré, exemples à l'appui, que la délocalisation n'est pas la seule issue possible et qu'une main d'oeuvre peu coûteuse n'est pas le seul critère de succès". Tout à fait d'accord, j'en ai parlé ici (billet sur les coûts cachés) et là (billet réorganisation vs. délocalisation). Et bien sûr, beaucoup plus longuement, dans les nouvelles géographies du capitalisme.
Bref, il faut faire des analyses au cas par cas pour se prononcer sur la rationalité des décisions prises et sur l'opportunité de délocaliser. Adopter une régle d'analyse du genre "toute délocalisation est mauvaise" est stupide. La proposition inverse également. En passant, n'oublions pas que ces délocalisations permettent le développement de pays qui en ont bien besoin. Simplement, il serait bon d'anticiper sur les mutations et d'accompagner certains mouvements, pour que l'effort d'adaptation ne repose pas que sur les salariés les moins qualifiés. Ce sera plus efficace que d'interdire les délocalisations...