Dis monsieur, dessine moi le bonheur
Pas de problème, mon petit, le bonheur, ça ressemble à ça :
C'est ce qui ressort en tout cas d'un document de travail de Blanchflower et Oswald (NBER, 2007, WP12935, abonnement nécessaire), qui analyse les réponses d'environ 500 000 américains et européens. Aux Etats-Unis, la question posée est :
En Europe :
Les auteurs montrent que dans tous les cas, le bonheur (en raisonnant toute chose égale par ailleurs) décroît jusqu'à la quarantaine, puis augmente ensuite. les recherches antérieures en psychologie montraient déjà que le bonheur évoluait avec l'âge sous la forme d'une courbe en U. Le problème avec ces études antérieures, c'est qu'un biais pouvait survenir, suite à des effets de cohorte: certaines générations sont nées à des périodes fastes (génération papy-boom), d'autres à des périodes plus difficiles...
L'étude du NBER permet de neutraliser ces effets générationnels. Résultats? La courbe en U est confirmée pour toutes les générations, aux Etats-Unis et en Europe, mais le niveau de bonheur varie selon les générations (la courbe en U est plus ou moins haute dans le plan).
L'étude montre également que le niveau de bonheur décroît aux Etats-Unis en fonction des générations de 1900 à nos jours. En Europe, il décroît jusqu'à la génération 1950, mais il augmente depuis. Si bien que les plus heureux sur terre sont les européens (les hommes plus que les femmes) nés après 1980.

“Taken all together, how would you say things are these days – would you say that you are very happy, pretty happy, or not too happy?”
En Europe :
“On the whole, are you very satisfied, fairly satisfied, not very satisfied, or not at all satisfied with the life you lead?”
Les auteurs montrent que dans tous les cas, le bonheur (en raisonnant toute chose égale par ailleurs) décroît jusqu'à la quarantaine, puis augmente ensuite. les recherches antérieures en psychologie montraient déjà que le bonheur évoluait avec l'âge sous la forme d'une courbe en U. Le problème avec ces études antérieures, c'est qu'un biais pouvait survenir, suite à des effets de cohorte: certaines générations sont nées à des périodes fastes (génération papy-boom), d'autres à des périodes plus difficiles...
L'étude du NBER permet de neutraliser ces effets générationnels. Résultats? La courbe en U est confirmée pour toutes les générations, aux Etats-Unis et en Europe, mais le niveau de bonheur varie selon les générations (la courbe en U est plus ou moins haute dans le plan).
L'étude montre également que le niveau de bonheur décroît aux Etats-Unis en fonction des générations de 1900 à nos jours. En Europe, il décroît jusqu'à la génération 1950, mais il augmente depuis. Si bien que les plus heureux sur terre sont les européens (les hommes plus que les femmes) nés après 1980.