Interview RIE

Publié le par Olivier Bouba-Olga

rie.gifLe magazine de l'intelligence économique (bel oxymore, dirait Attali) Regards sur l'IE m'a interviewé il y a quelques temps au sujet des délocalisations.  L'interview vient de paraître dans le n°22 du magazine, p. 69-71. Apparemment, les professionnels peuvent obtenir un exemplaire gratuit ici

Bon, pas grand chose de nouveau pour ceux qui fréquentent ce blog, si ce n'est que j'insiste sur la nécessité pour les collectivités territoriales de se lancer dans des démarches de type "intelligence économique" ou "intelligence territoriale" pour mieux anticiper et accompagner les mutations. Ce qu'elles commencent à faire, mais, si je me base sur les expériences picto-charentaises, et pour dire les choses de manière un peu abrupte, les initiatives partent un peu dans tous les sens, chaque institution lance une démarche dans son coin, sans coordination aucune, et sans disposer toujours des compétences nécessaires en interne...

Publié dans Recherche

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M
Je vous suis totalement sur le manque d’anticipation au niveau délocalisation. Je n’ai pu lire votre article dans RIE (n’étant pas professionnel) mais le lien avec l’Intelligence Economique est évident. Il suffit de lire les journaux qui annoncent telle ou telle négociation ou rachat en cours pour savoir ce qui va se passer. Il suffit de demander leur avis aux salariés (hors syndicats) et à certains professionnels du domaine pour visualiser les différents scénarios (on ne connaîtra pas la date de la fermeture de l’établissement mais en général on est surpris car cela va beaucoup plus vite que prévu mais par contre les faits se réalisent pratiquement inéluctablement). Pourquoi ? il suffit de se renseigner sur le profil des acheteurs, ils en sont rarement à leur 1er coup d’essai et je ne suis pas loin de penser que les vendeurs sont parfaitement au courant. Les acheteurs et les vendeurs sont des gens intelligents, ils ont « un mobile » essentiellement financier, l’aspect social n’étant qu’une variable d’ajustement, mobile qu’il faut mettre en avant dès les négociations, sinon, nous le subissons et ce n’est pas nos gesticulations politico-médiatiques qui changeront quelque chose, elles arrivent trop tard. Faisant une recherche documentaire sur Internet, je constate qu’effectivement, il se créé des organismes de réflexion mais l’on sent bien derrière les combats de pouvoir (création puis disparition des MIME, récupération par la DATAR, suppression du Plan, …) et des raisonnements élitistes (on se préoccupe de l’avenir de telle ou telle profession ne voulant pas choquer au niveau régional en nommant les sociétés concernés ce qui nous permet de raisonner sur le sexe des anges).Il faut reconnaître que les tentatives (venant des grosses sociétés comme IBM, DANONE ou AXA) qui ont voulu anticiper (c’est leur rôle et elles en ont les moyens) ont rencontré les pires difficultés face au soit disant secret stratégique ou à la position dépassée des syndicats vis-à-vis des suppressions de postes.Je m’appuie sur les exemples d’AUBADE et de FACOM quant aux délocalisations financières et j’essaye actuellement de suivre les évolutions du département de la Nièvre (mais je dois constater que je manque de moyens financiers et de connaissances sur l’environnement économique et social).
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