Vive le CNE !
Une étude particulièrement intéressante du ministère du travail et de la sécurité sociale sur le CNE vient d’être publiée.
On y apprend que 67% des chefs d'entreprises auraient recruté la même personne à la même date, et que seuls 9% affirment que sans le CNE, ils n'auraient pas recruté. Bref, un effet des plus mitigé, qui s'explique bien par l'erreur de diagnostic (cf un précédent billet).
Ce à quoi notre premier ministre répond "une étude ne fait pas le printemps, pas plus qu'une hirondelle" (sic)... (source)
On y apprend également qu’on a observé 30% de ruptures de contrats entre octobre 2005 et mars 2006, pour moitié à l’initiative du salarié.
Ce qui fait dire à Renaud Dutreil, ministre des PME : " dans les économies modernes, la volonté de flexibilité vient aussi des salariés qui veulent changer d'emploi pour progresser" (re-sic) (source)
Serait-il possible que Renaud Dutreil explique à son chef de gouvernement que, s'il veut progresser, il vaudrait mieux qu'il change d'emploi?